Quelle est la tendance du marché immobilier pour ce second trimestre 2022 ?
Voici notre analyse.
2éme trimestre 2022
Après près de 1,2 million de transactions dans la France entière, le millésime 2021 s’est terminé sous les meilleurs auspices. Les clés du succès ?
Sans aucun doute, des taux historiquement bas qui ont galvanisé le marché ce qui a surtout permis aux secundo accédants de concrétiser leurs souhaits d’améliorer leurs conditions de vie, rendus prioritaires après les différents confinements.
Cette nouvelle appétence se traduit ainsi par la vente de leur bien situé en hypercentre pour un logement plus spacieux, si possible doté d’un espace extérieur (jardin, terrasse, balcon), dans une agglomération de taille moyenne,
afin de gagner en confort et en qualité de vie. La demande s’est accrue en 2021, les prix ont donc augmenté.
Un prix au mètre carré au plus haut, mais des disparités selon les régions.
Nous avons constaté une hausse des prix au m2 dans toutes les régions, sauf Paris. En île de France, où les prix augmentent sans discontinuer depuis 2016, l’année 2021 n’échappe pas à la règle avec +8,1 % pour les maisons (moyenne constatée sur toute la région) et +7,2 % pour les appartements (moyenne constatée sur toute la région).
Sur le secteur de Saint Quentin en Yvelines (Montigny, Guyancourt et Voisins Le Bretonneux) l’augmentation observée pour les maisons se situe précisément entre 10 et 12 %, l’augmentation observée pour les appartements se situe entre 5 et 10 %.
Quelles perspectives pour 2022 ?
De nouvelles dispositions bancaires plus contraignantes…
Le niveau atteint par les prix commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes. Ils n’ont plus d’autres choix, pour continuer à acheter, que de diminuer les surfaces acquises ou de s’éloigner des zones urbaines.
Le marché immobilier de l’ancien devrait demeurer porteur tant que les taux d’intérêt resteront bas.
Depuis 1er janvier 2022, une légére hausse des taux est constatée. De plus, de nouvelles dispositions plus contraignantes ont été prises par le Haut Conseil de Stabilité Financière pour l’acceptation des prêts immobiliers .
Quel dispositif est mis en place ? Un taux d’endettement maximum porté à 35 % en incluant l’assurance habitation et la durée maximale limitée à 25 ans
sauf pour les acquisitions en VEFA ou avec travaux qui peuvent monter jusqu’à 27 ans.
Une demande qui commence à s’essouffler.
A cela, vient s’ajouter à cela le contexte économique actuel (inflation, instabilité dues aux élections présidentielles, guerre en Ukraine…).
Ces facteurs influent sur la demande de logements qui s’essouffle légèrement.
Les délais de vente commencent à s’allonger, les négociations s’accentuent et les prix commencent à baisser sur certains logements tels que les appartements sans espaces extérieurs.